Portrait Alumni | Hélène Guillemette, ICCF @HEC Paris

Hélène Guillemette, Responsable Département B2B France & Export présente son expérience avec ICCF@HEC Paris, la certification en finance d’entreprise de First Education Online

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1. Pouvez-vous vous présenter ? Quel a été votre parcours jusqu’à aujourd’hui ? 

J’ai une double nationalité franco-brésilienne et parle cinq langues. J’ai pu étudier et travailler dans pas mal de pays dans mon enfance, grâce à mes parents qui bougeaient beaucoup. J’ai donc naturellement fait le choix de m’orienter vers un contexte de travail international. 

J’ai d’abord commencé par un parcours en droit, qui me permettait de bénéficier d’un enseignement assez structuré, cartésien. À la fin de ma licence, j’ai décidé de m’orienter vers d’autres domaines qui correspondaient plus à mes appétences : le commerce et plus spécifiquement tout ce qui a attrait au développement commercial. 

J’ai débuté ma carrière chez Interior’s, en tant que responsable commercial. C’est une entreprise qui se spécialise dans la fabrication et la distribution de meubles et objets de décoration, avec 30 magasins en France, 2 sites de production en Chine et qui exporte dans plus de 40 pays aujourd’hui.  

Puis, j’ai décidé, pendant quelques années, de découvrir d’autres perspectives en intégrant une entreprise dans l’industrie pétrolière et gazière, dans le cadre d’un développement de filiale au Brésil et de restructuration de filiale en Angola. Une expérience qui a été à la fois challengeante et enrichissante. En trois ans, nous sommes passés de 10 à 500 salariés pour la filiale brésilienne et en Angola, il y avait environ 300 salariés.  

Trois ans plus tard, j’ai été rappelée par Interior’s et j’ai aujourd’hui la charge du département B2B – France et Export. 

 

2. Qu’est-ce que vous retirez de cette expérience à l’international ? 

Si je prends mon expérience chez Interior’s, sur les 40 pays où nous exportons, il n’y a pas un modèle qui ressemble à un autre. Il faut adapter la stratégie de distribution aux partenaires sur place. C’est une stratégie d’opportunité, à chaque fois. Par exemple, en Asie, nous nous appuyons beaucoup sur des pure players, pour développer des sites marchands. Dans d’autres zones, nous travaillons avec des chaînes de magasins. Nous avons même quelques belles success stories, comme en Israël, où la distribution est assurée depuis dix ans par un couple, qui a désormais ouvert deux magasins et un site marchand qu’il gère en famille. 

C’est cela qui est le plus gratifiant, selon moi : être amenée à détecter les tendances spécifiques à chaque marché, à proposer des solutions sur-mesure tout en prenant à chaque fois en compte le contexte très différent. Les législations ne sont pas les mêmes, les codes non plus. On ne peut pas collaborer de la même façon avec un Japonais ou un Saoudien, négocier pareil avec un Brésilien ou un Américain. 

 

3. Quel conseil adresseriez-vous à un dirigeant qui souhaite aujourd’hui s’ouvrir à l’international ? 

Le plus important, selon moi, c’est de faire appel à son réseau. L’erreur qu’on peut parfois commettre, c’est d’avoir trop la tête dans le guidon, de ne pas oser pousser la porte. Et finalement, de s’isoler. Pourtant, trouver le bon réseau sur place est primordial. Cela peut être chronophage au début, mais si l’on définit dès le départ les bons objectifs, c’est une source d’information formidable. 

Ensuite, je dirais : rendez-vous sur place et apprenez à connaître le marché avant toutes choses. Aller à l’international, c’est un engagement qui se réfléchit. Cela peut avoir de lourdes conséquences si l’on n’y va pas pour les bonnes raisons. Pourquoi allez sur tel ou tel marché ? Combien de temps et de ressources je suis prêt à y accorder ? Quels bénéfices je vais en tirer ? Ce n’est pas une décision opportuniste. 

 

4. Avec ce parcours déjà très riche, qu’est-ce qui vous a poussé à vous former avec la certification ICCF@HEC Paris, même sans avoir une formation financière à la base ?

Le côté très pointu de cette formation en finance. J’avais envie de me sentir plus à l’aise par rapport à cela, de gagner en légitimité. Également, je ressentais le besoin d’acquérir plus de compétences dans le domaine, pour être plus autonome dans mes missions. Si je suis amenée à créer un jour ma propre structure, je voulais aussi être rassurée sur le fait que je sais de quoi je parle.  Cette formation est complète et agile, très adaptée à tous les profils. 

Elle donne les clés de lecture pour gérer une boîte existante ou pour faciliter la création d’entreprise, pour faciliter les échanges avec les entrepreneurs ou même les clients. On acquiert une meilleure compréhension de notre environnement et de l’actualité.  

 

5. Que retenez-vous de cette expérience ? 

C’était vraiment une belle expérience. La formation est exigeante et demande d’avoir une vraie organisation. Il faut être prêt à octroyer du temps pour la formation, à côté de sa vie de famille ou de son entreprise. Mais finalement, ce que je retiens, c’est l’esprit d’équipe et la convivialité qu’il existe au sein de la communauté First Education Online et la flexibilité du format qui permet de pouvoir adapter son parcours – y compris lorsqu’on est jeune maman. 

J’ai perçu ces effets dans mon quotidien par la suite. J’ai, par exemple, été contactée par une association de business angels pour accompagner à mon tour des entreprises du territoire sur leurs problématiques. Une activité dans laquelle je m’épanouis, loin des a priori que je pouvais avoir à l’origine, et qui m’a permis de mettre à contribution mes nouvelles connaissances en analyse financière. 

 

6. Un dernier message pour nos futurs apprenants ? 

La force de la communauté First Education Online et de cette formation, c’est le réseau. Si vous avez besoin d’aide ou une question, il y a toujours quelqu’un qui aura une réponse pour vous ou fera en sorte de vous aider. C’est une expérience riche que je vous encourage vraiment à faire si vous souhaitez compléter votre formation. 

 

Pour aller plus loin

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